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Notre test du Coros Dura, le premier compteur GPS de la marque
Baptiste, membre de notre staff, a testé pendant deux semaines le GPS Coros Dura. Le Dura est le premier compteur vélo de la marque chinoise, davantage connue pour ses célèbres montres connectées. Coros s’est d’ailleurs forgée une belle renommée en équipant notamment des athlètes comme Kilian Jornet ou Eliud Kipchoge. Ce compteur se distingue par son mini panneau solaire placé au-dessus de l’écran, son autonomie annoncée de 120 h (hors recharge solaire) ainsi que sa molette, inspirée directement des montres de la marque, permettant de naviguer aisément entre les écrans. Enfin, son prix de 289 € et ses caractéristiques font de ce compteur l’un des meilleurs rapports qualité/prix du marché.
Nous avons pu l’utiliser durant deux semaines, lors de sorties route allant de 1 à 7 heures, alternant entre vélotaf, sessions à Longchamps et balades en Chevreuse, avec une météo particulièrement clémente pour un mois d’avril. Voici donc le retour d’expérience de Baptiste.
Sommaire de notre test du Coros Dura
- Mon avis sur le design et l’ergonomie de ce Coros Dura
- Test de la navigation et des fonctionnalités du Coros Dura
- Que penser de la connectivité de ce Dura ?
- Quid de l’autonomie ?
- Mon avis sur l’expérience utilisateur
- Verdict de mon test du Coros Dura : un bon rapport qualité/prix ?
- Que retenir du test de ce Coros Dura ?
- Tableau récapitulatif du test du Coros Dura
Mon avis sur le design et l’ergonomie de ce Coros Dura
Design, dimensions et fixation
Le Dura mesure 99,5 x 60,8 x 15,7 mm et pèse 102 g. Il est donc plus grand que les Garmin Edge 540/840, le Wahoo Roam 3 ou le Bryton S810e, mais plus petit que les Garmin Edge 1050 et Wahoo Ace. Le boîtier est en plastique avec un écran en verre composite, ce qui lui permet d’être assez léger sans pour autant paraître bas de gamme. Sa durabilité reste toutefois à confirmer avec le temps et l’usage. Le gros avantage se situe au niveau de la fixation : en effet, le support est compatible avec celui de la plupart des autres marques (Garmin, Bryton…), ce qui est particulièrement pratique pour les supports spécifiques à certains cintres. Un simple quart de tour suffit pour l’installer, et une dragonne est fournie dans la boîte pour sécuriser le compteur.
Écran
L’écran mesure 2,7 pouces, une taille similaire à celle des compteurs Wahoo Roam, Garmin 540 et Garmin 840. Il est suffisamment grand pour afficher jusqu’à 9 informations simultanément. La fonction « écran partagé » est particulièrement pratique puisqu’elle permet d’afficher la carte en haut et quelques données en bas de l’écran. La lisibilité est excellente, que ce soit en plein soleil ou dans des conditions plus sombres, et l’écran tactile est réactif. Je n’ai cependant pas pu tester son utilisation avec des gants ou sous la pluie (qui a dit qu’il faisait toujours moche en région parisienne ?).
Boutons et interface
En plus de son bel écran, le Coros Dura possède un bouton multifonction permettant d’allumer ou d’éteindre le compteur GPS, de déclencher un tour (« lap ») ou encore de revenir en arrière dans les menus. Il dispose également d’une molette qui facilite la navigation entre les menus et les écrans. Cette molette permet aussi, par pression, de mettre en pause ou de valider une sélection. Très pratique à l’arrêt, elle devient toutefois plus difficile à manipuler à des vitesses élevées ou sur des routes accidentées.
Test de la navigation et des fonctionnalités du Coros Dura
Cartographie intégrée
La première étape pour utiliser la cartographie sur le Dura consiste à installer les cartes sur le GPS. Pour cela, il faut se rendre dans l’application Coros afin de télécharger les zones dans lesquelles on souhaite rouler. Les cartes sont ensuite transférées sur le compteur via Wi-Fi ou Bluetooth. À noter que la capacité de stockage permet d’enregistrer les cartes de dizaines de pays. Vous pouvez donc voyager sereinement…
Guidage et navigation
Une fois la carte installée, la navigation est fluide et la carte précise (notamment en comparaison avec mon ancien compteur, un Garmin 520). Lorsque le guidage est lancé, il suffit de suivre la trace bleue, avec la possibilité d’activer les indications « turn by turn ». Deux bandeaux s’affichent sous la carte : l’un avec le profil d’altitude, l’autre avec les informations de vitesse et de distance. La carte peut être zoomée et dézoomée grâce aux boutons tactiles « + » et « – ». Le recalcul d’itinéraire se fait rapidement… à condition que le compteur soit connecté au téléphone en Bluetooth. Sans cette connexion, aucun recalcul ne sera effectué, et il faudra revenir manuellement sur l’itinéraire initial — un point plutôt négatif.
Et en parlant d’itinéraire, j’ai tenté d’en tracer un via l’application Coros, mais je ne l’ai pas trouvée intuitive, voire même un peu compliquée. J’ai donc abandonné et préféré récupérer des traces via Komoot et OpenRunner. Une fois le fichier GPX téléchargé, l’export sur le compteur se fait ensuite très facilement.
Altimètre et dénivelé
Le Dura dispose d’un altimètre barométrique, censé offrir une bonne précision. Lorsqu’on suit un parcours, les montées et cols sont répertoriés, ce qui permet d’afficher en bas de l’écran le profil du terrain, avec la distance restante et les pourcentages de pente. C’est particulièrement pratique pour gérer son effort. En revanche, les montées ne sont pas détectées automatiquement si l’on ne suit pas un itinéraire préalablement chargé.
Précision du GPS
Le Dura est compatible avec l’ensemble des systèmes GPS (GPS, GLONASS, Galileo, Beidou, QZSS) et intègre un système GNSS double fréquence — désormais courant sur les montres et compteurs haut de gamme — qui améliore la précision et la fiabilité. La connexion au GPS en début de sortie ne m’a jamais pris plus de quelques secondes, ce qui est particulièrement appréciable quand on est pressé ou déjà en retard.
Que penser de la connectivité de ce Dura ?
Comme tout bon compteur GPS moderne, le Dura se devait d’être interconnecté. C’est chose faite : il accepte jusqu’à 12 connexions simultanées, en Bluetooth ou ANT+ : capteurs de fréquence cardiaque, capteurs de puissance, home trainers, capteurs de vitesse et de cadence, radar vélo Garmin Varia, capteurs de vitesses pour vélos électriques, systèmes de transmission électronique Shimano/SRAM. Il se synchronise également avec les principales plateformes : Strava, Komoot, TrainingPeaks, Ride With GPS, Relive, Final Surge, Decathlon… Enfin, Coros a pour habitude de proposer des mises à jour régulières, incluant souvent de nouvelles fonctionnalités, y compris sur les anciens modèles de montres. Ces mises à jour s’effectuent via Wi-Fi ou Bluetooth, directement depuis l’application Coros. De quoi garantir un produit à jour pendant plusieurs années.
Quid de l’autonomie ?
Ce Dura était particulièrement attendu sur la question de l’autonomie. Il faut dire que la marque annonce jusqu’à 120 h d’autonomie (sans accessoires appairés et en mode GPS simple). En mode GPS double fréquence, avec trois appareils connectés, l’autonomie est estimée à environ 50 h. Ces chiffres ne prennent pas en compte la recharge solaire, qui pourrait — selon la marque — générer jusqu’à 2 h d’utilisation par heure d’exposition au soleil.
À titre d’exemple, sur une sortie de 6 h 30 (7 h 30 écoulées), par temps ensoleillé, j’ai utilisé seulement 1,6 % de batterie (5,7 % consommés et 4,1 % récupérés grâce au solaire). C’est là la vraie force de ce compteur, surtout en comparaison avec ceux des autres marques. Pari tenu. Enfin, une fois que vous serez arrivé au bout de la batterie, celle-ci se recharge via un câble USB-C (fourni). Comptez entre 2 h 30 et 4 h de recharge selon la température, le boîtier d’alimentation, etc.
Notre avis sur l’expérience utilisateur
L’interface est très simple d’utilisation. Lorsqu’on allume le compteur, il suffit de choisir l’activité à lancer en naviguant avec la molette, puis de démarrer l’enregistrement, avec ou sans itinéraire. Quelques paramètres simples sont réglables directement depuis le compteur (écran partagé, pause automatique, tour automatique). Le reste se gère via l’application Coros.
L’affichage des données est également entièrement personnalisable depuis l’application. Les différents profils d’activité (Route, VTT, Gravel…) permettent de sélectionner les informations à afficher selon la pratique. Utilisateur d’une montre Coros depuis quelques mois, je considère que cette application est l’un des atouts majeurs de la marque : très simple d’utilisation, complète et visuellement agréable. Le compteur dispose aussi d’une alerte sonore (un peu trop forte à mon goût), mais celle-ci peut être désactivée.
Verdict de mon test du Coros Dura : un bon rapport qualité/prix ?
Au final, en plus de son autonomie, le prix est l’autre grand point fort de ce compteur : il est proposé à 289 €. Pour ce tarif, et au regard de l’usage que j’en ai eu, le Dura offre toutes les fonctionnalités essentielles : des informations claires et lisibles, un GPS réactif, une batterie plus que suffisante, et un écosystème Coros simple à utiliser. Il est également bien moins cher que certains concurrents affichant des caractéristiques similaires — souvent avec une autonomie moindre.
Parmi ses concurrents directs, on peut citer le Bryton S810 E, le Garmin Edge Explore 2 ou encore le Wahoo Fitness Elemnt Bolt V2.
Que retenir du test de ce Coros Dura ?
Ce GPS est donc adapté à tout type de pratique : route, gravel, VTT… Mais sa batterie XXL et sa recharge solaire en font un compteur (presque) parfait pour les voyages à vélo ou l’ultra-distance. Son prix compétitif et ses fonctionnalités complètes en font une option très sérieuse pour la majorité des cyclistes. Premier compteur de la marque, on peut également compter sur Coros pour proposer des mises à jour dans les mois à venir afin de corriger ses quelques défauts.
Tableau récapitulatif du test du Coros Dura
| ✅ Les points forts du Coros Dura | ❌ Les points faibles du Coros Dura |
| Le rapport qualité/prix | Recalcule d’itinéraire seulement si le compteur est connecté au téléphone |
| L’autonomie XXL et sa recharge solaire | Création d’itinéraires impossible depuis le compteur et peu intuitif depuis l’application |
| La facilité d’utilisation | |
| L’écosystème Coros |
