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ITW : Rencontre avec Germain Grangier

Installé dans le Parc National du Mercantour, Germain Grangier fait partie des meilleurs traileurs actuels. Passé par la pratique du VTT Cross-Country, de la Route (coureur en DN1), il excelle aujourd’hui en trail-running mais également en ski-alpinisme. Toutes ses pratiques ayant pour dénominateur commun son amour de la montagne (on ne parle évidemment pas du journal auvergnat vous l’aurez compris).

Résumer Germain à son palmarès serait restrictif, mais citons pèle-mêle sa victoire sur l’ultra du MIUT Madeira en 2018, sur la Maxi-Race en 2019 ou encore un top 10 sur l’UTMB toujours en 2019 pour sa première sur ce format de course.

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Alltricks (A) : Tu t’es dirigé progressivement vers des épreuves de plus en plus longues, jusqu’à l’UTMB en 2019, premier ultra, première expérience et un top 10. Comment s’est passée cette première expérience ? 

Germain Grangier (GG) : C’est vrai que depuis que j’ai commencé le trail, les deux dernières années, chaque course que je faisais c’était toujours la plus longue. Ça s’est fini sur l’UTMB alors que je n’avais jamais couru plus de 100 km. Donc oui, ça a été un vrai challenge, il a fallu être patient et ne pas prendre trop de risques, car je ne connaissais pas du tout la distance et comment j’allais réagir sur plus de 15 heures d’effort intensif. Mais, ça a été très sympa, parce que j’ai bien géré. Je suis arrivé à Chamonix avec un espagnol avec qui j’avais fait la plupart de la deuxième partie de la course et c’était vraiment agréable de pouvoir revenir sur le devant de la course avec quelqu’un. C’était vraiment une expérience enrichissante. Maintenant, il me reste plus qu’à prendre un peu plus de risques pour les prochains Ultra-Trail de cette dimension-là, pour voir si je peux encore faire mieux !

A : Est-ce que tu étais surpris par cette place ou c’était un objectif envisageable pour toi dès le début de la course ? 

GG : Au fond de moi je savais que c’était jouable, après le point d’interrogation que j’avais c’était ma capacité à ne pas m’effondrer au bout de 14 ou 15 heures de course. Si je pouvais rentrer dans le top 10 c’était vraiment par chance en partant de derrière pour revenir sur le devant de la course, en espérant que certains abandonnent par fatigue. Aujourd’hui avec le niveau qu’il y a sur l’UTMB (ndlr : le vainqueur 2019 Pau Capell boucle les 170km en 20h19), c’est compliqué de revenir en tête de course quand on part de l’arrière. Il faut quand même pointer assez rapidement devant et maintenir cette dynamique de course pour y rester. 

A : Qu’est-ce qui est le plus dur quand on est ultra-trailer : la préparation pour arriver à la performance ou la course en elle-même ? 

GG : Pour la préparation, c’est bien d’avoir un bon rendement, car pour préparer des efforts aussi longs, je planifie généralement un certain nombre entraînements, de challenges et de défis qui me font envie. Donc la préparation c’est agréable certes, mais il y a certains jours qui sont quand même moins faciles que d’autres, quand la météo n’est pas au rendez-vous ou quand tu es vraiment fatigué. C’est là qu’il faut prendre la bonne décision de repartir ou prendre du repos. 

Le jour de la course, c’est dur physiquement et mentalement, mais tu sais pourquoi tu es là et il faut se rappeler justement pourquoi tu es en train de courir, car tu as bien voulu être ici. Tu as signé donc il faut aller au bout ! 

A : Quelle est la semaine type d’un Germain ?  Tu es plutôt un bourreau de travail qui fait beaucoup de volume ou est-ce que tu t’entraînes au plaisir justement pour les sensations ?

GG : Il y a clairement beaucoup de volume dans mes entraînements. Après quand on compare à des sports comme le triathlon, mes entraînements sont un peu moins conséquents en volume, car je fais uniquement de la course à pied et beaucoup de dénivelés. Sur une semaine type, les volumes oscillent entre 20 et 30 heures d’entrainement. Pour les semaines de récupération, c’est plus 15 heures de course par semaine.  L’hiver, je croise mes entraînements avec du ski de randonnée et l’été une grosse partie de ma préparation se fait à vélo ou VTT. 

Le trail c’est un sport qui est assez peu cadré, il n’y a pas de piste d’athlétisme, de distance fixe et les terrains varient énormément. Je pense qu’il est vraiment nécessaire d’ajuster ses sensations pour être en constante interaction avec elles ainsi que le terrain, pour savoir dans quelle zone tu es. Il y a beaucoup de données qu’on ne maîtrise pas encore aujourd’hui. Je pense que le plus important c’est de connaitre son corps et de connaitre ses sensations. 

A : Tu disais que tu pratiques le ski l’hiver et le vélo l’été. C’est pour le plaisir ou c’est aussi pour ne pas te lasser de la course à pied ?

GG : Avec le vélo de route, il y a un travail de force qui est vraiment intéressant. Avec ma compagne (ndlr : Katie Schide), nous habitons à Isola 2000 donc on s’adapte à la météo ! L’hiver, c’est compliqué de courir donc le ski de randonnée nous permet d’aller en montagne, qui reste ce qui nous anime. L’été, le VTT c’est plus pour une notion de plaisir et aussi récupérer de manière ludique et faire du volume et de la force. J’avoue avoir, de plus en plus de motivation pour pratiquer le VTT ou même le Gravel Bike, je trouve que c’est beaucoup plus ludique que le vélo de route.

A : Sur les longs formats, on sait que l’alimentation fait la différence. Comment gères-tu cet aspect ?

GG : Sur les longues distances, j’essaye de manger des choses qui sont faciles à digérer et à mastiquer dans la bouche. Sur une course, au bout d’un moment tu as la flemme de mâcher un aliment dur. Donc, tout ce qui est sous forme liquide ou semi-liquide, comme les barres Meltonic, qui fondent bien dans la bouche, c’est le top.  

Quand tu arrives à un certain moment de la course, l’organisme est paresseux, mais il faut ingérer des nutriments, et les ingérer le plus facilement possible. Parfois, il fait froid, ou il pleut, tu n’as pas envie de mâcher ou d’avoir un nutriment dur en bouche. Je trouve que ce type de texture s’est vraiment parfait pour éviter de tomber en hypoglycémie.

A : Tu as fait ton premier Ultra-Trail l’an dernier, avant tu étais plus sur des formats « court » de 80 à 100 km. Tu as un format qui te plaît le plus ou le but est de performer sur tous les formats ? 

GG : J’aime la course à pied dans tous ses formats, même si aujourd’hui ça reste compliqué d’être performant sur tous, même pour un 10 km sur route, la sensation reste agréable !

Pour l’instant, j’ai envie de continuer sur des courses plus longues et de voir où je me situe. J’ai seulement fait un 100 miles. J’aimerais prendre de l’expérience et voir si je peux encore pousser mes limites et atteindre d’autres résultats.

A : Ton programme 2020 était MIUT, Lavaredo et UTMB. Les cartes sont rebattues, est-ce que tu as déjà réfléchi à un gros objectif 2020 (un retour sur la Diagonale par exemple ?) Ou focus sur 2021 ? Ton programme de fin d’année en exclusivité mondiale ? 

GG : Cette année, la Diagonale des Fous (Grand Raid de la Réunion) semble avoir lieu lieu, avec ma compagne, on y sera !

Je n’avais pas prévu de faire la Diagonale, je voulais uniquement faire l’UTMB. Mais avec l’épidémie, l’UTMB a été annulé, du coup je me focalise sur la Diagonale. Avec ma compagne nous avons aussi un projet, à la croisé de l’alpinisme et du trail, pour juillet qui est d’enchainer le Cervin, la Haute Route Zermatt-Chamonix et le Mont-Blanc.

Ce sera un bon moyen de se tester en l’absence de courses. Ça montre aussi notre côté multi-discipline et notre façon de pratiquer la montagne.  

A : Y-a-t-il des courses ou des aventures qui te font rêver ? La Hardrock par exemple ?

GG : La Hardrock ! Bien sûr c’est une course à laquelle je pense ! Après c’est très compliqué d’avoir un dossard et il y a très peu partant. La course qui me fait rêver ou qui me donne le plus de motivation pour m’entraîner aujourd’hui c’est l’UTMB.

Il y a aussi des itinéraires de randonnées à ski qui me motivent. En hiver, c’est assez frustrant de faire des sommets pour redescendre à pied quand tu vois la quantité de neige sous tes yeux !  Dans un autre de mes rêves, j’aimerais bien apprendre à faire du parapente ! C’est vraiment fun, une fois qu’on est au sommet, la descente se fait en 5 min ! 

A : Tu as co-créé une épreuve originale en 2019 et qui te ressemble : le ONE&1 ?  Peux-tu nous décrire ce projet et avec le recul de la première édition, penses-tu faire évoluer des choses ou as-tu trouvé ton évènement parfait et qu’il manquait au calendrier ? 

GG : Avec mon collègue Sylvain, nous voulions crée une épreuve dans les Alpes-Maritimes, mais on voulait un événement novateur. Nous nous sommes inspirés de notre histoire avec ma compagne. Quand on s’est rencontré, nous avons fait un certain nombre de courses en duo, et nous avons vraiment apprécié le concept. Du coup, le projet c’était de faire une course sur deux jours avec un bivouac au milieu. Sur les deux jours les participants courent en équipe, avec des passages en via ferrata pour rendre la course plus épicée, voir même engagé ! C’est vraiment l’ADN de l’épreuve, une course hybride à partager à deux avec un bivouac. 

Nous avons malheureusement dû annuler cette année avec la situation sanitaire, mais ça aura bien lieu l’an prochain en avril. Je reste confiant, car nous avons eu énormément de retours positifs des participent de l’édition 2019. Nous allons garder le même format pour 2021, en espérant pouvoir le faire évoluer sur les années qui suivent avec encore plus d’inédit. Une chose est sûre, nous garderons le même esprit de course pour les années à venir : mettre la performance de côté pour faire ressortir l’esprit du sport qui est le partage et l’aventure !

A : Garmin t’accompagne dans tes aventures. Tu utilises quel modèle chez eux ?  

GG : En ce moment, j’utilise le Garmin InReach et la montre Garmin Fenix 6 Pro, avec la cartographie intégrée qui est vraiment agréable pour naviguer, surtout en montagne quand tu cherches un refuge c’est vraiment sympa de pouvoir zoomer sur la montre ! Pour l’anecdote, une fois, j’étais complètement perdu, je ne trouvais plus le refuge et j’ai retrouvé mon chemin grâce à la montre !

A : Du coup avec ce type d’équipement, tu fais partie de ceux qui étudient leurs données d’entrainement et de courses ou c’est au feeling ? 

GG : Alors oui les données m’intéressent. J’utilise Strava pour la communication avec l’aspect réseau social et Garmin Connect pour mes entraînements, car les données sont plus précises et je peux les partager avec mon entraîneur qui est dessus. Après je ne me focalise pas uniquement sur ça étant donné que je suis un coureur de trail, ce qui est complètement différent d’un coureur sur route. Il faut croiser les données de km/h avec le dénivelé, sinon elles ne signifient pas grand chose ! Pour moi, le plus intéressant reste la vitesse ascensionnelle en m/h. Je regarde souvent et je la corrèle avec ma fréquence cardiaque.

La chose qui nous manque aujourd’hui en Trail c’est la puissance, comme on peut le retrouver sur les capteurs en vélo, qui est pour moi révolutionnaire ! Sur un ultra il faut aller vite mais tout en étant économique, c’est vraiment le compromis que nous avons nous ultra-traileur. Aller vite au km 100 pour le payer au km 130 ne fait pas sens, c’est donc ce compromis qui est essentiel.

Pour la course à plat en hiver je me sers des données de dynamique de course, cadence, foulée. 

A : Quand tu étais plus jeune, tu pratiquais beaucoup le VTT et le vélo de route. Quelles sont les raisons qui t’ont fait switcher sur la course à pied ? 

J’ai commencé par le VTT Cross-Country assez jeune, lorsque j’étais en sport-étude à Nice. J’ai basculé ensuite sur le vélo de route, j’étais à ce moment-là dans une équipe sur Aix-en-Provence (DN1). Après une blessure, une endofibrose, j’ai décidé de mettre en pause le vélo et de me concentrer sur mes études. C’est à ce moment-là que la course à pied est arrivée. J’avais moins de temps pour le sport, du coup c’était un moyen rapide et ludique de pratiquer une activité physique. En une heure, j’étais autant fatigué que trois sur le vélo.

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A : Une question sur ta région, le Mercantour. Est-ce que tu es aussi objectif que Julien Jorro avec les Pyrénées ? Qui est pour lui le plus beau territoire du monde. 

GG : La particularité du Mercantour, c’est qu’on se retrouve très vite au milieu de rien, tout en restant à 1h30 de Nice et de son aéroport international. Comme je le disais, avec ma compagne nous sommes à Isola 2000 et quand les touristes ne sont pas là, il n’y a personne ! Pour trouver un cinéma ou un restaurant d’ouvert hors-saison, c’est compliqué. Mais c’est ce qui nous convient. C’est ressourçant, ça nous fait du temps off et l’on peut se concentrer sur notre entrainement, sortir dehors et voir des animaux sauvages. Il faut aimer la vie de montagne, en autonomie sans trop de commerce de proximité et autres. 

A : Après le bob de François d’Haene, la casquette de cycliste de Benoît Girondel, le pantalon de Robert Hajnal, si tu devais relancer une mode vestimentaire ce serait laquelle ?

GG : Je relancerais le short de crossman en ultra-trail. Je vais essayer de courir cette année en mini-short ! Pour la Diagonale à la Réunion, ça devrait aller ! 

A : Quand tu vas voir Julien Jorro chez lui, tu as droit aux chocolatines au petit dej ?

GG : Même pas ! Disons que chez Julien, c’est un peu light, jamais trop élaboré ! Généralement, quand je vais chez lui, c’est beaucoup de détente (ndlr : on vous laisse aller découvrir leurs stories respectives).

A : Le Gravel ça passe dans le Mercantour ?

GG : Alors, avec le dénivelé que nous avons, j’ai inventé un concept, c’est le portage de Gravel ! Donc là je suis sur un projet d’article de blog qui sera « Le top 5 de portage de Gravel ». 

Plus sérieusement, il y a quand même pas mal de pistes militaires qui sont praticables en Gravel, mais ça reste toujours tendancieux. Quand tu te diriges vers une piste, pour faire une liaison, qui est au final impraticable en Gravel, tu finis par porter ton vélo ! C’est des aventures, c’est marrant.

S’il ne devait en rester qu’un(e) !

  • Pierra Menta hiver ou été ? Je l’ai fait deux fois l’été et une fois l’hiver, je pense que j’aimerais plus participé aux prochaines éditions hiver qu’été.  
  • Socca ou pissaladière ?  Socca sans hésitation !  
  • Alpes françaises, italiennes ou suisses ? Ça dépend qui paye (rires) ! Si c’est payé, la Suisse c’est pas mal. Sinon je préfère les Alpes italiennes, c’est beaucoup moins cher ! 
  • Col d’Eze ou Col de la Bonette ? ah Col de la Bonette évidemment
  • Un diner avec Anton Krupicka ou Anthony Yapluka ? Avec Anthony, on risque de beaucoup plus se marrer ! C’est sûr !    

Un grand merci à Germain pour son temps, à Garmin pour l’organisation et pour suivre ses aventures rendez-vous sur son compte Instagram ou Strava.

© Crédit photo : Ugo Richard

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