Montre Polar M400 : le test

– Test publié par Charlotte, membre de l’équipe Alltricks –

J’ai eu la chance de pouvoir tester la montre Polar M400 pendant un mois, au quotidien et lors de mes entraînements, voici donc mon retour sur cette montre GPS multisports.

Polar M400 : présentation

Dès que j’ai la Polar M400 dans les mains, je trouve l’écran très lisible et le plastique du bracelet très doux. Quand je la place au poignet, je trouve qu’elle est un peu grande pour moi mais je m’y habitue vite et je ne la sens déjà plus au bout de quelques heures.

Je commence par la première étape indispensable avant toute utilisation : la configuration de la montre. On règle l’heure, la date, on peut entrer ses paramètres personnels comme le poids et la taille. Ensuite on se connecte à Polar Flow et on créé son profil, c’est là que l’on pourra voir toutes les données de l’entraînement, c’est facile et très vite fait. Puis on télécharge le logiciel Flowsync qui va nous permettre de synchroniser les données de la montre sur Polar Flow. Pour ce faire il suffit de brancher la montre sur l’ordinateur, ce qui va permettre de recharger la batterie de la montre en même temps.

Petit plus pour faciliter la synchronisation : on peut aussi installer Polar Flow sur son smartphone grâce à l’appli Polar Flow, plus besoin d’allumer l’ordi, tout va se télécharger sur le portable via le bluetooth.

Immédiatement on voit apparaître un bloc sur l’écran qui se remplit au fur et à mesure, c’est l’indicateur d’activité, dès que l’on est assis trop longtemps la montre bip et le message suivant apparaît : « il est temps de bouger ! » Plutôt sympa et rigolo même si un travail de bureau ne permet pas de s’activer tout de suite là maintenant 😉 En scrutant le menu de la montre j’ai découvert que c’était une alerte d’inactivité que l’on pouvait activer ou non. Moi je trouve ça sympa alors je la laisse. J’ai aussi découvert que sur le smartphone, en appuyant sur le statut de l’objectif quotidien (qui est à 50% d’être atteint par exemple) un message apparaît avec des propositions pour atteindre cet objectif : 0h43 de tennis ou 5h23 de vaisselle !

A la fin de la journée le bloc est remplit à 100% si l’on a atteint notre objectif d’activité quotidien (on peut changer la vue sur l’écran si on le souhaite et ne faire apparaître que l’heure. Sachant que selon Polar cet objectif est basé sur des « recommandations d’activité physique générales en matière d’activités à intensité modérée et intense, et des résultats de recherche sur les effets négatifs sur la santé du comportement sédentaire ». Pour cela il est intéressant d’entrer des données sur notre profil polar : journée type âge, sexe…

A noter que pour ce test, je n’ai pas utilisé la ceinture de fréquence cardiaque.

Mes sorties running

Passons maintenant au test sur des sorties running.

Le premier jour je pars pour un footing, j’enclenche le bouton rouge pour démarrer, on peut choisir son sport : running, vélo, sport outdoor ou indoor. Le GPS met un peu de temps à s’enclencher 40%, 70% puis 90% puis retour à 70%… Le temps est couvert ce jour-là, ce qui doit ralentir le fonctionnement du GPS. Je démarre la course, sur l’écran je vois ma vitesse en temps réel, c’est génial. J’espère voir le temps écoulé depuis le début de la sortie mais je ne le vois pas. Sont indiqués : la vitesse instantanée, la vitesse et le nombre de km. Dommage qu’on ne puisse pas tout voir sur le même écran, il faut en effet appuyer sur un bouton à chaque fois pour voir où on est niveau distance.

En rentrant je regarde le mode d’emploi et je trouve une solution. En effet dans mon profil sur Polar Flow il est possible d’ajouter une nouvelle vue sur l’écran, c’est-à-dire celle qui nous convient. Je peux en effet choisir les paramètres qui vont apparaître sur l’écran, par exemple : vitesse, distance et durée.

De temps en temps un signal est émis pour donner le temps écoulé depuis le début de la sortie, le nombre de kilomètres et la vitesse moyenne.

Je n’avais pas checké avant le bouton arrêt de course et j’ai mis en pause en appuyant sur le bouton rouge. J’ai dû aller lire le mode d’emploi : il faut rester appuyé plusieurs secondes sur le bouton retour, ok je le saurai pour la prochaine fois ! Si l’on appuie une seule fois dessus cela met le chrono en pause.

A la fin de l’entraînement un message de apparaît « Bravo, vous avez amélioré votre record ! », encourageant.

En terminant ma sortie je connecte la montre à l’ordi et procède à la synchronisation. Toutes les données sur ma sortie s’affichent : nombre de kilomètres parcourus, vitesse moyenne, … Au fur et à mesure des sorties, le planning se remplit et je vois l’évolution de mon activité quotidienne et de mes entraînements dans l’agenda.

Sur la page Rapport d’entraînement : on voit un graphique qui nous indique la durée et la vitesse moyenne des sorties, c’est très utile pour voir on en est dans sa prépa.

Une fois que vous avez connecté Polar Flow et Strava, l’activité est directement citée comme disponible dans Strava, il ne vous reste plus qu’à la publier, pratique !

Il existe de multiples autres fonctions disponibles sur cette montre comme la fonction Retour départ pour pouvoir retrouver son chemin, on peut aussi définir l’heure d’arrivée en fonction de notre vitesse sur un parcours défini à l’avance. On peut aussi programmer un entraînement pour une course du 5 km au marathon.

Pour ma part, J’ai testé la programmation d’une séance : on entre les données sur Polar Flow avec un objectif de temps, de vitesse, ou de fréquence cardiaque. C’est très pratique puisque l’on peut programmer la phase d’échauffement, la séance et la récup et la montre s’occupe de tout une fois qu’on est parti. Il n’y a plus qu’à écouter les bips de la montre et suivre le programme, c’est génial ! Par contre évitez de faire votre séance au bord d’une route comme je l’ai fait, on entend pas bien les bips. J’avais essayé sans ce système et c’est plus contraignant puisque l’on part s’échauffer, on s’arrête pour programmer le timer puis on arrête le chrono pour finir avec la récup, ça coupe la sortie et sur Strava ça fait désordre !

J’ai aussi eu l’occasion de tester la montre sur des courses : le Paris Versailles et les 10 km de Paris. J’ai apprécié le fait de pouvoir voir ma vitesse en temps réel, même si je suis très impatiente et qu’il faut parfois attendre un petit moment avant que l’allure réelle apparaisse !

La Polar M400 au quotidien

En plus de suivre ses entraînements, on peut suivre son activité quotidienne sur le Rapport d’activité de Polar Flow. Le tableau de bord nous permet de connaître : le nombre de pas effectués dans la journée, le temps d’activité plus ou moins intense, le nombre kilocalories brûlées.

La Polar M400 analyse aussi le sommeil si on la porte la nuit. Une fois synchronisée, la montre nous révèle le nombre d’heures de sommeil (c’est en réalité le temps passé dans le lit), le nombre d’heures de sommeil réparateur et le nombre d’heures de sommeil agité. Exemple sur une nuit de 8h17, j’ai eu 6h36 minutes de sommeil réparateur et 1h 40 minutes de sommeil agité.

On peut recevoir des alertes lorsque l’on reçoit un coup de fil ou un texto ou les notifications des réseaux sociaux.

Verdict

Les plus :

• La vitesse en temps réel et la possibilité de choisir ce qui apparaît à l’écran
• Le trackeur d’activité quotidienne et le résumé sur un planning très lisible, une belle interface
• Montre multisports

Les moins :

• Un design pas très féminin et gros au poignet, pas idéal avec une tenue de bureau

Conclusion : la montre Polar M400 est une montre facile d’utilisation, légère et intuitive avec un suivi d’entraînement couplé à l’activité quotidienne, un vrai plus ! La Polar M400 est idéale pour les coureurs débutants ou confirmés avec de multiples options pour nous aider à réaliser des entraînements de qualité.

Si vous souhaitez un modèle équivalent dans la gamme Polar, découvrez la Polar Vantage M.

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